jeudi, mai 31, 2018
Cartier et le mystère du squelette
SIHH 2017 - Pour la première fois, Cartier réunit dans une même montre deux de ses signatures emblématiques, le squelette et le mouvement mystérieux.
C'est une première chez Cartier, la rencontre inédite entre le squelette et le mouvement mystérieux. La montre Rotonde de Cartier, dotée du calibre maison 9983 MC, marie visible et invisible, cache et montre à la fois le meilleur d'elle-même.
Le mouvement mystérieux est une complication maison signée Cartier, apparue il y a plus d'un siècle avec les premières pendules mystérieuses de 1912. Leur mécanisme repose sur une idée de génie transposée au poignet. Les aiguilles ne sont pas directement reliées au mouvement mais fixées à deux disques de saphir équipés d'une denture sur le pourtour. Ce sont eux qui entraînent les aiguilles, l'un tournant à la vitesse des minutes, l'autre à la vitesse des heures, actionnés par le mouvement. Quant au squelette, il arbore depuis 2009 son mécanisme sculpté en forme de chiffres romains. Reconnaissable entre mille, il est protégé par un brevet. Si la transparence du squelette dévoile l'architecture du mouvement jusque dans les moindres détails, rien ne révèle la magie du mystère qui fait battre son mouvement, avec une réserve de marche de 48 heures.
SIHH 2017 - Pour la première fois, Cartier réunit dans une même montre deux de ses signatures emblématiques, le squelette et le mouvement mystérieux.
C'est une première chez Cartier, la rencontre inédite entre le squelette et le mouvement mystérieux. La montre Rotonde de Cartier, dotée du calibre maison 9983 MC, marie visible et invisible, cache et montre à la fois le meilleur d'elle-même.
Le mouvement mystérieux est une complication maison signée Cartier, apparue il y a plus d'un siècle avec les premières pendules mystérieuses de 1912. Leur mécanisme repose sur une idée de génie transposée au poignet. Les aiguilles ne sont pas directement reliées au mouvement mais fixées à deux disques de saphir équipés d'une denture sur le pourtour. Ce sont eux qui entraînent les aiguilles, l'un tournant à la vitesse des minutes, l'autre à la vitesse des heures, actionnés par le mouvement.
Quant au squelette, il arbore depuis 2009 son mécanisme sculpté en forme de chiffres romains. Reconnaissable entre mille, il est protégé par un brevet. Si la transparence du squelette dévoile l'architecture du mouvement jusque dans les moindres détails, rien ne révèle la magie du mystère qui fait battre son mouvement, avec une réserve de marche de 48 heures.
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La dernière montre à être allée dans la lune aux enchères à New York
Le 15 décembre prochain à New York, Christie's met aux enchères 50 "moon watches", 50 montres Omega Speedmaster plus cultes les unes que les autres.
Tout juste 43 ans après son voyage à près de 400 000 kilomètres de la Terre en plein espace, la montre portée par le dernier astronaute ayant orbité autour de la Lune est mise aux enchères par la maison Christie's à New York le 15 décembre prochain. Si la quasi-totalité des montres Omega ayant voyagé dans l'espace appartiennent aujourd'hui à des musées et à la Smithsonian Institution (institution de recherche scientifique créée sous l'égide de l'administration américaine en 1846) ou ont tristement été volées, une infime partie déchaîne encore les passions des collectionneurs.
Pour célébrer le 43e anniversaire de la mission de l'Apollo 17 - la dernière du programme Apollo de la Nasa -, Christie's a imaginé une vente exceptionnelle composée exclusivement de 50 chronographes Omega Speedmaster dont le modèle qui a accompagné le pilote de module Ron Evans. Aux côtés de cette pièce mythique, une autre Speedmaster embarquée dans l'espace à bord de la station spatiale russe Mir et un chronographe intégralement en or offert par Omega à Evans après son retour de mission. "Aux États-Unis, bien qu'elle ait été fabriquée en Suisse, on appelle la Speedmaster la quintessence de la montre américaine, car elle est indissociable du programme spatial américain et de son histoire fascinante", confie Eric Wind, le vice-président du département horloger de Christie's, avant d'ajouter : "Cette vente aux enchères thématiques a lieu à New York, et non pas Genève, car je pense qu'il n'existe pas de montre plus iconique que la Speedmaster dans l'histoire américaine."
Le lot-phare de cette vente d'exception pour tous ceux qui ont un jour rêvé d'espace est sans nul doute l'Omega Speedmaster ayant voyagé dans l'espace au poignet de Ron Evans dans le cadre de la mission Apollo 17. L'astronaute avait en effet personnalisé et gravé avec ses propres outils le fond de boîte avec les inscriptions "FLOWN IN C.S.M. TO THE MOON" et "APOLLO 17", ainsi que sa signature. Sur le flanc de sa montre, il avait également gravé "HEAT FLOW EXP" et la date de son voyage "6-19 DEC 1972". Un record en vue pour un chronographe Omega en acier...
Christie's propose également d'acquérir une Speedmaster ayant passé un an dans l'espace sur la station Mir dans les années 90. Équipée du fameux calibre Omega 861 (Lemania 1873 pour les puristes), cette montre accompagnée de l'extrait des archives de la marque suisse est estimée à 20 000-30 000 euros (lot 37). Pour la petite histoire, le 1er juillet 1993, Omega a envoyé dans l'espace 35 Speedmaster - 28 en acier et 7 en or jaune - à bord de la fusée Soyuz-TM à destination de la station spatiale Mir. Ces montres ont subi les tests les plus sévères dans les conditions extrêmes de l'espace, avant de revenir sur terre en juillet 1994. Le modèle proposé par Christie's est fonctionnel, en bon état et numéroté "9/28".
Parmi les autres pépites de cette vente aux enchères, on trouve aussi un prototype de la Speedmaster Project Alaska III fourni par Omega à la Nasa (lot 30). Dans les années 70, la marque suisse a en effet dû développer des Speedmaster répondant aux nouveaux besoins de la Nasa. Pour répondre à certains critères ayant bien évolué par rapport aux premières Moonwatch, notamment afin de résister à des températures extrêmement froides et aux conditions de la face cachée de la Lune, Omega a dû mettre au point un boîtier externe en aluminium rouge anodisé. Manufacturée en 1978 avec l'aide de l'entreprise américaine Star Watch Case Company pour produire son boîtier, cette montre testée par la Nasa pour être utilisée à bord des navettes spatiales dans les années 80 est estimée entre 10 000 et 20 000 euros.
À l'automne 1962, un groupe d'astronautes mené par Walter Schirra et Leroy "Gordo" Cooper passe la porte d'une boutique de montres à Houston avec en tête l'idée de trouver un garde-temps capable de les accompagner lors du projet Mercury. Quelques minutes plus tard, ils ressortent avec une Speedmaster. Le 3 octobre 1962, Walter Schirra emmène dans l'espace sa propre Speedmaster, et c'est ainsi que débute la conquête spatiale d'Omega. L'année suivante, les astronautes réclament au directeur des opérations de la Nasa, Deke Slayton, des montres pour compléter leur équipement aussi bien à l'entraînement qu'en vol. Un timing parfait puisque la Nasa vient tout juste d'engager des ingénieurs dont la mission était de tester et de certifier l'intégralité de l'équipement des astronautes.
Le 1er mars 1965, la Speedmaster référence ST105.003 sort vainqueur d'une série de tests brutaux qui l'opposent à des montres Rolex et Longines. La Nasa déclare alors cette Omega "Flight Qualified for all Manned Space Missions" (homologué par la Nasa pour toutes les missions spatiales habitées) et entame une collaboration avec l'horloger suisse qui donnera naissance à des garde-temps désormais iconiques, testés et certifiés par les astronautes eux-mêmes. Le 21 juillet 1969, Buzz Aldrin marche sur la Lune avec au poignet une Speedmaster Professional, la première montre jamais portée sur l'astre lunaire. Une légende était née.
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La dernière montre à être allée dans la lune aux enchères à New York
Le 15 décembre prochain à New York, Christie's met aux enchères 50 "moon watches", 50 montres Omega Speedmaster plus cultes les unes que les autres.
Tout juste 43 ans après son voyage à près de 400 000 kilomètres de la Terre en plein espace, la montre portée par le dernier astronaute ayant orbité autour de la Lune est mise aux enchères par la maison Christie's à New York le 15 décembre prochain. Si la quasi-totalité des montres Omega ayant voyagé dans l'espace appartiennent aujourd'hui à des musées et à la Smithsonian Institution (institution de recherche scientifique créée sous l'égide de l'administration américaine en 1846) ou ont tristement été volées, une infime partie déchaîne encore les passions des collectionneurs.
Pour célébrer le 43e anniversaire de la mission de l'Apollo 17 - la dernière du programme Apollo de la Nasa -, Christie's a imaginé une vente exceptionnelle composée exclusivement de 50 chronographes Omega Speedmaster dont le modèle qui a accompagné le pilote de module Ron Evans. Aux côtés de cette pièce mythique, une autre Speedmaster embarquée dans l'espace à bord de la station spatiale russe Mir et un chronographe intégralement en or offert par Omega à Evans après son retour de mission. "Aux États-Unis, bien qu'elle ait été fabriquée en Suisse, on appelle la Speedmaster la quintessence de la montre américaine, car elle est indissociable du programme spatial américain et de son histoire fascinante", confie Eric Wind, le vice-président du département horloger de Christie's, avant d'ajouter : "Cette vente aux enchères thématiques a lieu à New York, et non pas Genève, car je pense qu'il n'existe pas de montre plus iconique que la Speedmaster dans l'histoire américaine."
Le lot-phare de cette vente d'exception pour tous ceux qui ont un jour rêvé d'espace est sans nul doute l'Omega Speedmaster ayant voyagé dans l'espace au poignet de Ron Evans dans le cadre de la mission Apollo 17. L'astronaute avait en effet personnalisé et gravé avec ses propres outils le fond de boîte avec les inscriptions "FLOWN IN C.S.M. TO THE MOON" et "APOLLO 17", ainsi que sa signature. Sur le flanc de sa montre, il avait également gravé "HEAT FLOW EXP" et la date de son voyage "6-19 DEC 1972". Un record en vue pour un chronographe Omega en acier...
Christie's propose également d'acquérir une Speedmaster ayant passé un an dans l'espace sur la station Mir dans les années 90. Équipée du fameux calibre Omega 861 (Lemania 1873 pour les puristes), cette montre accompagnée de l'extrait des archives de la marque suisse est estimée à 20 000-30 000 euros (lot 37). Pour la petite histoire, le 1er juillet 1993, Omega a envoyé dans l'espace 35 Speedmaster - 28 en acier et 7 en or jaune - à bord de la fusée Soyuz-TM à destination de la station spatiale Mir. Ces montres ont subi les tests les plus sévères dans les conditions extrêmes de l'espace, avant de revenir sur terre en juillet 1994. Le modèle proposé par Christie's est fonctionnel, en bon état et numéroté "9/28".
Parmi les autres pépites de cette vente aux enchères, on trouve aussi un prototype de la Speedmaster Project Alaska III fourni par Omega à la Nasa (lot 30). Dans les années 70, la marque suisse a en effet dû développer des Speedmaster répondant aux nouveaux besoins de la Nasa. Pour répondre à certains critères ayant bien évolué par rapport aux premières Moonwatch, notamment afin de résister à des températures extrêmement froides et aux conditions de la face cachée de la Lune, Omega a dû mettre au point un boîtier externe en aluminium rouge anodisé. Manufacturée en 1978 avec l'aide de l'entreprise américaine Star Watch Case Company pour produire son boîtier, cette montre testée par la Nasa pour être utilisée à bord des navettes spatiales dans les années 80 est estimée entre 10 000 et 20 000 euros.
À l'automne 1962, un groupe d'astronautes mené par Walter Schirra et Leroy "Gordo" Cooper passe la porte d'une boutique de montres à Houston avec en tête l'idée de trouver un garde-temps capable de les accompagner lors du projet Mercury. Quelques minutes plus tard, ils ressortent avec une Speedmaster. Le 3 octobre 1962, Walter Schirra emmène dans l'espace sa propre Speedmaster, et c'est ainsi que débute la conquête spatiale d'Omega. L'année suivante, les astronautes réclament au directeur des opérations de la Nasa, Deke Slayton, des montres pour compléter leur équipement aussi bien à l'entraînement qu'en vol. Un timing parfait puisque la Nasa vient tout juste d'engager des ingénieurs dont la mission était de tester et de certifier l'intégralité de l'équipement des astronautes.
Le 1er mars 1965, la Speedmaster référence ST105.003 sort vainqueur d'une série de tests brutaux qui l'opposent à des montres Rolex et Longines. La Nasa déclare alors cette Omega "Flight Qualified for all Manned Space Missions" (homologué par la Nasa pour toutes les missions spatiales habitées) et entame une collaboration avec l'horloger suisse qui donnera naissance à des garde-temps désormais iconiques, testés et certifiés par les astronautes eux-mêmes. Le 21 juillet 1969, Buzz Aldrin marche sur la Lune avec au poignet une Speedmaster Professional, la première montre jamais portée sur l'astre lunaire. Une légende était née.
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La montre la plus chère du monde adjugée à 7 millions d'euros
Records ! Ce week-end, la vente Only Watch aura vu une Patek Philippe, une Tudor et la montre de Nadal s'envoler aux enchères... pour la bonne cause.
10,3 millions d'euros, c'est la somme récoltée par Only Watch. Organisée tous les deux ans sous le haut patronage de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, cette vente aux enchères caritative met en scène des pièces horlogères uniques, spécialement conçues pour l'occasion par les marques participantes, qui étaient au nombre de 44 cette année. Pour cette sixième édition au bénéfice de la recherche contre la myopathie de Duchenne, la maison Phillips et les plus grandes manufactures horlogères ont donné un rendez-vous incontournable aux amateurs et collectionneurs de belles montres, qui n'ont pas hésité à faire grimper les enchères.
Patek Philippe rime avec enchères. Sous le marteau d'Aurel Bacs, ce modèle unique en acier de la référence 5016 à Grandes Complications a battu tous les records en devenant la montre-bracelet la plus chère de tous les temps. Adjugé à 6,7 millions d'euros, ce garde-temps réunit dans son boîtier classique de style Calatrava trois des complications les plus prisées par les passionnés de montres d'exception : un tourbillon, une répétition minutes et un quantième perpétuel avec indication des phases de lune. Ce quantième perpétuel est doté d'une aiguille de date rétrograde revenant sur le 1, après avoir atteint le 28, le 29, le 30 ou le 31 du mois, grâce à un ingénieux mécanisme basé sur un ressort spiral. Cette référence 5016A-010 créée spécialement pour Only Watch 2015 est la première et unique version de cette montre jamais produite en acier.
Pour sa première participation à Only Watch, F.P.Journe a réalisé le tout premier tourbillon habillé par un boîtier fabriqué entièrement en tantale. Ce métal a été baptisé ainsi d'après le "supplice de Tantale", en référence à la mythologie grecque, car il est extrêmement difficile à travailler. Le très étonnant cadran bleu chrome reflète comme un miroir et sa couleur change selon l'éclairage. Cette pièce unique s'est adjugée à 510 000 euros.
Il aura été pendant des années le seul joueur de tennis à porter une montre au poignet pendant ses matches. Rafael Nadal, ambassadeur hors norme des montres extrêmes imaginées par Richard Mille, s'est baladé cette saison sur tous les plus grands tournois, du grand chelem de Roland-Garros à l'US Open, en passant par Wimbledon, avec une RM 27-02 ne pesant que 21 grammes et pouvant résister à une accélération inhumaine de 5 000 G. Une pièce unique qui a accompagné Rafa, avant de trouver un acheteur à 610 000 euros.
C'est la grande surprise de cette vente Only Watch. Estimée à 4 000 euros, la réinterprétation de la Tudor 7923 s'est envolée à 347 000 euros ! Pour sa première participation à cette vente aux enchères caritative, la marque avait choisi de réinterpréter l'une des montres-outils les moins connues de son histoire : la référence 7923. Un pari qui a porté ses fruits puisque la réédition de cette pièce apparue au milieu des années 50 et produite en infimes quantités a captivé l'intégralité de la salle en faisant grimper les offres de manière exponentielle. Cette Tudor Heritage Black Bay One créée pour Only Watch 2015 emprunte le noir brillant du cadran du modèle d'époque ainsi que ses inscriptions et aiguilles dorées, reprises ici dans un ton or jaune. L'agencement du cadran de la montre historique avec ses deux lignes de texte à 6 heures est également conservé. On y lit désormais la profondeur d'immersion maximum garantie, en rouge, ainsi que la mention "shock resisting".
voir plus fausse rolex et Rolex Sky Dweller montreÀ l'heure à l'œil
Envie de porter des montres sur les yeux cet été ? La maison italienne Timeshades propose des lunettes de soleil aux montures inspirées des célèbres garde-temps.
Et vous, vous êtes plutôt Daytona, GMT Master ou Submariner ? On connaissait déjà les bracelets inspirés des inserts de lunette des montres Rolex imaginés par la maison italienne Speedometer. Une belle façon d'accompagner son garde-temps préféré.... C'est cette fois une autre marque italienne, Timeshades, qui pousse la logique un cran plus loin pour en faire une collection complète de lunettes de soleil design. Ou comment afficher de la façon la plus visible qui soit sa passion pour les belles montres...
Réalisées en acétate, ces montures s'inspirent du design des plus célèbres montres Rolex, sans pour autant, il convient de le préciser, avoir quelque lien que ce soit avec la célèbre marque à la couronne. Au total, ce sont une douzaine de modèles différents qui sont proposés sur www.timeshades.com, pour environ 300 euros pièce. Les branches s'inspirent elles aussi des créations de la célèbre maison suisse, façon Submariner ou GMT Master. De quoi permettre aux fans de belle horlogerie de passer tout l'été à l'heure... à l'œil !
Une douzaine d'hommes accusés de vols de montres de luxe viennent d'être condamnés à Paris à des peines de six mois à cinq ans de prison ferme.
Douze hommes ont été condamnés mercredi par le tribunal correctionnel de Paris à des peines allant de six mois à cinq ans de prison ferme, pour des vols de montres de luxe, parfois avec violence, dans les beaux quartiers de Paris, entre août 2013 et mars 2014. Le tribunal a tenu compte de la participation ou non de chacun des prévenus à la véritable vague de vols, pas moins de 27, commis à cette période. Une vague qui avait amené une partie de la clientèle touristique internationale, notamment asiatique, à se demander s'il était encore sûr de se rendre à Paris. Le ministère public, de son côté, avait requis des peines plus lourdes, allant de deux à sept ans de prison ferme.
Onze d'entre eux, déjà en détention provisoire, ont également été condamnés à une interdiction de paraître en Ile-de-France pendant cinq ans. Certains auteurs des vols devront également s'acquitter de dommages et intérêts auprès de sept victimes, pour un montant total qui avoisine les 43 000 euros. Pour autant, la relève est déjà à pied d'oeuvre dans les rues de Paris : début octobre, un tout jeune touriste russe, âgé de 18 ans, a été attaqué vers 18 h 45, dans le 8e arrondissement de Paris. Un homme casqué lui a violemment arraché la montre qu'il portait au poignet, avant de prendre la fuite en scooter avec un complice. Mais cette montre n'était malheureusement pas n'importe laquelle : il s'agissait d'une superbe Breguet Tradition Fusée Tourbillon, un garde-temps d'exception d'une valeur de 171 000 euros en or rouge, et de 185 000 euros en version platine.
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La Saint-Valentin à la dernière minute
Prenez-vous pour le couple Jackie-JFK le temps d'une soirée dans un décor de palace. Plus qu'un décor en fait : le Royal Monceau Raffles, à Paris. Pour rendre hommage à la plus illustre ambassadrice des montres décor palace, Piaget s'est récemment associée à la sortie du film Jackie, de Pablo Larraín. En partenariat avec le Royal Monceau Raffles Paris, l'horloger et joaillier propose une projection exclusive du film au sein du cinéma Katara le soir de la Saint-Valentin.
À l'issue de cette soirée exceptionnelle, chaque couple se verra remettre une rose Yves Piaget qui lui permettra peut-être de remporter un bracelet Piaget Rose Dentelle en or 18 carats, diamant et saphir rose offert par la maison Piaget. Une belle déclaration d'amour qui déploie ses pétales en une dentelle rose en or rose révélant un saphir rose chatoyant, évocation de l'intensité de l'amour vrai.
Projection privée du film Jackie à 18 h 45 au sein du cinéma Katara au Royal Monceau Raffles Paris, suivie d'un dîner au restaurant Matsuhisa Paris, incluant une coupe de Dom Pérignon rosé : 440 € pour deux personnes. Séance de cinéma suivie d'un apéritif au Bar Long : 170 € pour deux personnes. Séance de cinéma suivie d'un dîner en chambre, accompagné d'une bouteille de champagne rosé et incluant les petits-déjeuners : 790 € pour deux personnes. Saint-Valentin oblige, l'Atelier d'horlogerie française Michel Herbelin dévoile un duo de montres strictement identiques pour Elle & Lui. Excepté le format du boîtier adapté à la taille du poignet de madame (30,5 mm) et de monsieur (38,7 mm), ces deux montres partagent le même design : un guichet date discret, des aiguilles épurées, ponctuant le temps au rythme de chiffres romains longilignes. Animées par un mouvement suisse à quartz (Ronda), elles ont été dessinées, conçues, assemblées, réglées et contrôlées dans les ateliers de la marque, à Charquemont. Elles héritent d'un savoir-faire horloger français, ancré dans le massif du Jura en Franche-Comté depuis 1947.
Envie d'un beau cadeau romantique en sus ? Michel Herbelin offre une nuit pour deux, précédée d'un repas gastronomique au Trianon Palace, à deux pas du château de Versailles. Pour tenter sa chance, il suffit d'acquérir ce duo de montres et de participer au jeu-concours organisé sur la page Facebook et le compte Instagram de la marque française, jusqu'au 28 février. Modalités du concours sur www.michel-herbelin.com.
Envie de se faire plaisir, de lui faire plaisir, mais sans faire exagérément rougir votre carte bleue ? Collector Square, le spécialiste en ligne du luxe de seconde main, propose aussi ses idées spécial Saint-Valentin : pour elle, une montre Hermès Kelly-Cadenas en plaqué or (880 € - prix du neuf : 2 350 €), une montre Chanel Première en plaqué or (1 050 € - prix du neuf : 3 950 €), une bague Cartier Trinity petit modèle en or jaune, or rose et or blanc (510 € - prix du neuf : 1 100 €).
Pour lui : une montre Rolex Submariner en acier réf. 14060 (5 080 € - prix du neuf : 6 500 €), une montre Omega Speedmaster automatique en acier réf. 3511-50 (1 880 € - prix du neuf : 3 900 €), une Jaeger-LeCoultre Reverso Grand Date (6 790 € - prix du neuf : 10 900 €), ou bien des boutons de manchette Bvlgari en or blanc (1 150 € - prix du neuf : 2 470 €). Pierre rare à l'aura légendaire, l'astorite vient habiller à l'occasion de la fête des amoureux le cadran de la Petite Heure Minute de Jaquet Droz. Une montre atypique d'un diamètre de 35 mm, avec son compteur heures et minutes décentré à douze heures, et son disque d'astorite, une gemme rare provenant des États-Unis. Un disque d'une seule pièce, taillé et poli à la main, au spectaculaire rendu visuel. L'astorite avait été baptisée en mémoire de l'entrepreneur John Astor, disparu dans le naufrage du Titanic, cette pierre provenant d'une mine du Colorado lui ayant appartenu. Cette montre rare et précieuse est éditée à 28 exemplaires seulement, avec boîtier à lunette en or rouge et aux cornes sertis de diamants.
Blancpain célèbre cette année la Saint-Valentin avec une montre dédiée à l'amour et à la passion en édition limitée de 99 exemplaires. Ici, la lunette et les cornes en acier sont serties de 68 diamants, tandis que le cadran en nacre en compte 8. L'aiguille des secondes représente une flèche à la pointe rouge, symbole de l'amour. Un cœur orné de 19 rubis suiffés vient embellir le cadran à 12 heures. Le fond saphir de cette montre laisse apparaître une masse en or gris décorée du biseau colimaçonné, de l'angle poli, des côtes de Genève droites et circulaires.
Le jeune horloger français, spécialiste de créations vintage à prix sage (lire notre article William L., une success-story à 149 euros) propose à tous ceux se rendant sur son site internet de graver gratuitement le fond de la montre qu'ils souhaitent offrir pour la Saint-Valentin. Modèles à partir de 149 euros.
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Quand un maître horloger retourne à l'école
SIHH 2017 - L'horloger indépendant Laurent Ferrier présente une pièce inspirée de sa montre d'école et un tourbillon à la présentation unique en horlogerie.
À l'heure où certaines marques s'évertuent à imaginer l'avenir de l'horlogerie, la maison indépendante Laurent Ferrier prend un malin plaisir à retourner... à l'école. La pièce que vient de dévoiler la maison genevoise s'inspire en effet de la montre d'école réalisée par l'horloger lui-même en 1968. Et ce n'est pas tant le souvenir de sa construction technique qui a retenu l'attention de l'horloger que sa forme : ronde.
Quelle originalité ? Pour le commun des marques, aucune. Pour Laurent Ferrier, en revanche, c'est un format qu'il a jusqu'à présent très peu utilisé. L'homme est surtout réputé pour sa boîte de forme coussin, appelée Galet Square. Or, aujourd'hui, son Galet Micro Rotor « Montre École » offre non seulement une forme parfaitement ronde, mais également deux verres saphir également bombés. L'ensemble produit un effet surprenant, tout en galbe et en rondeurs, un hommage appuyé aux anciennes montres de poche qui, au début du siècle, étaient converties en montres de poignet. Laurent Ferrier prouve une nouvelle fois son talent à dessiner des boîtes parmi les plus réussies.
En parallèle, Laurent Ferrier dévoile un nouveau tourbillon. Là encore, la question se pose : quelle originalité ? Pour y répondre, il faut savoir que M. Ferrier a passé plus de 35 ans chez Patek Philippe. Ce service au sein de la noble manufacture genevoise a imprimé en lui une croyance indestructible : le tourbillon étant techniquement parlant un organe réglant, sa place est au dos de la montre, non visible, si ce n'est par l'éventuel fond saphir de la montre
Or, aujourd'hui, de nombreux clients, y compris les siens, réclament de pouvoir voir le ballet du tourbillon également côté cadran. Qu'à cela ne tienne, Laurent Ferrier a décidé de leur donner raison en ouvrant simplement son cadran à six heures, mais sans rien changer à son tourbillon, qui apparaît donc... de dos ! Techniquement parlant, le mouvement de cette Galet Classic Tourbillon Dual est inchangé par rapport aux éditions précédentes. En revanche, l'ouverture côté cadran a contraint l'horloger à finir avec un soin extrême les deux côtés de son tourbillon, visible pour l'un par le fond, pour l'autre par le cadran.
Cette finition exige au total plus de 30 heures de travail manuel afin d'offrir un organe réglant absolument parfait, quel que soit le côté par lequel il est admiré. C'est également la première fois en horlogerie qu'un tourbillon implanté côté fond est également visible côté cadran : une très belle inventivité pour ne rien compromettre de son credo technique tout en satisfaisant ses clients les plus fidèles !
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Plongeuses, anniversaires, jubilé... Les news horlogères de la semaine
Des jubilés, des anniversaires, une montre électrique, une collaboration internationale et deux belles plongeuses : voici les news express de la semaine.
« Make America great again » bientôt réalité ? La dernière sensation horlogère de Kickstarter vient de San Francisco et a déjà battu toutes ses espérances de financement en récoltant près de 90 000 dollars, au lieu des 50 000 dollars initialement requis. La marque Xeric, dont c'est ici le troisième projet horloger collaboratif, a développé plusieurs prototypes de son Evergraph, un modèle qui présente un dessin de masse oscillante fixe côté cadran et une lecture du temps atypique. Xeric, une émanation de Watches.com, proposera sa pièce à partir de moins de 300 dollars. Dessinée aux États-Unis, sans être Swiss made, et sur base japonaise Myota. Make the world great again ?
En apéritif du mondial de l'horlogerie Baselworld, Oris dévoile une nouvelle version de son calibre maison à très longue réserve de marche. Après les calibres 110, 111, 112, la version 113 offre toujours 10 jours de réserve de marche, mais également un calendrier complet : jour, date, mois... et semaine (de 1 à 52) avec une longue aiguille centrale. À partir de 5 800 euros.
Le Swatch Group (Breguet, Blancpain, Omega, Longines, Hamilton, Tissot, parmi d'autres) marque le pas. En 2016, son chiffre d'affaires net a reculé de plus de 10 %, avec une marge opérationnelle en recul de 44,5 % par rapport à l'exercice précédent. Le groupe note toutefois, comme ses concurrents, une reprise encourageante en novembre et en décembre, même si l'activité de vente de mouvements à des tiers (vente de calibres ETA à d'autres marques) risque de peser durablement sur la croissance du Swatch Group. Côté marques, le jubilé des 60 ans de l'Omega Speedmaster donnera de fortes impulsions que l'on découvrira tout au long de l'année.
Un worldtimer est une complication horlogère qui permet de lire instantanément sur cadran l'heure qu'il est, en temps réel, dans (en règle générale) 24 villes du monde. Frédérique Constant en possède une collection aujourd'hui enrichie d'un nouveau modèle aux tons bruns. D'un diamètre de 42 mm, la pièce sera proposée à 3 850 euros. Omega prépare les hostilités pour les 60 ans de son modèle emblématique, la Speedmaster. En avant-première de Baselworld, où est attendue la plus grande partie des nouveautés, Omega a déjà dévoilé deux nouvelles références. La première est surnommée Cappuccino en raison de sa combinaison de brun et d'or Sedna, habillant un diamètre de seulement 38 mm. Mouvement co-axial, garantie 4 ans, disponible en juin 2017 pour un prix qui devrait se situer entre 8 500 et 9 000 euros. La seconde est une Speedmaster Racing Master Chronometer. Son diamètre dépasse ici les 44 mm et convoque en son boîtier acier l'héritage automobile de la marque. On note une lunette en céramique et, surtout, un calibre Master Chronometer, actuellement le plus performant chez Omega – et probablement dans l'industrie. La pièce est attendue entre 7 500 et 8 000 euros en avril prochain.
L'atelier horloger français présente pour ses 70 ans une pièce dans l'esprit fondateur de 1947, justement nommée « Inspiration 1947 ». Dans le plus pur esprit de l'époque, on retrouve des aiguilles dauphines, petite seconde à 6 heures et date, avec bien évidemment un remontage manuel – un exercice mécanique que Michel Herbelin n'avait plus fait depuis 1970. Dit « démasqué », le cuir gold a été artisanalement usé à la main pour offrir une superbe patine. À 1 450 euros, il n'y en aura (hélas) que 500 exemplaires.
Hamilton fête pour sa part les 60 ans de sa fameuse montre électrique, la Ventura, portée – entre autres – par Elvis Presley. Immédiatement reconnaissable avec sa forme triangulaire, la Ventura s'offre aujourd'hui en quatre variations (gris, bleu, noir, gold) dont les deux dernières affichent un cadran orné d'un grand motif symbolisant des impulsions électriques de l'époque. Les versions devraient s'étirer de 800 à 1 800 euros environ, en versions Small ou Large. Le coup de cœur va sans hésitation à la version jean !
C'était attendu, mais personne ne l'avait fait jusqu'à présent : la première montre de plongée... connectée. Alpina dévoile la Seastrong Horological Smartwatch. Étanche à 100 mètres, elle conserve une esthétique de tradition horlogère tout en bénéficiant de la modernité des garde-temps nouvelle génération. De 44 mm, étanche à 100 mètres, la pièce dispose d'une lunette rotative unidirectionnelle en aluminium assortie à quatre variations de couleur (bleue, kaki, noire ou orange). Parmi ses fonctions : mise à jour de l'heure et de la date automatique, capteur d'activité, enregistreur du sommeil, ou encore notifications d'appels et de messages, pour 595 euros.
À l'occasion de la 67e édition du festival du film de Berlin, Glashütte Original a dévoilé de nouvelles variations de sa collection Iconic Sixties Square. Cadrans colorés, aux formes très sixties, ces chronographes existent en 5 couleurs et sont en édition très limitée : 25 pièces pour chaque couleur, à 8 200 euros pièce.
Après le succès de la Scafograf 300, présentée à Baselworld l'année dernière et lauréate du « prix de la montre sport » au Grand Prix d'horlogerie de Genève, Eberhard & Co. en présentera cette année à Baselworld la version GMT. D'un diamètre de 43 mm et disponible en noir ou bleu.
Chez Blancpain, la famille des plongeuses Fifty Fathoms s'agrandit... en se rétrécissant. D'inspiration vintage, la Fifty Fathoms Bathyscaphe (présentée pour la première fois en 2013) étend sa gamme avec une nouvelle version de 38 mm habillée d'un bleu abyssal. Sa lunette en acier arbore un insert en céramique bleue et des index en Liquidmetal. Outre son étanchéité à 300 mètres, la pièce se distingue par ses deux barillets garantissant 100 heures de réserve de marche, un fait rare pour une montre de plongée.
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Apple Watch 2 : bienvenue dans l'ère du luxe jetable ?
EN IMAGES. La deuxième génération de la montre connectée la plus vendue dans le monde débarque. Que faut-il en penser ? Tour d'horizon…
La Suisse doit-elle trembler ? Sans doute, écrivions-nous déjà en septembre 2014. Sûrement, peut-on affirmer désormais. Comme l'a confirmé Tim Cook durant la keynote d'Apple du 7 septembre, ce que certains considèrent comme un échec a déjà permis à Apple de devenir le nouveau numéro deux mondial d'un marché auquel il ne connaissait rien auparavant : l'horlogerie. C'est désormais derrière Rolex que se situe le géant de Cupertino en termes de chiffre d'affaires généré par sa montre connectée, comme l'anticipait Le Point Montres dès 2015. Pas de quoi faire peur à la haute horlogerie, dont le prix moyen des créations se situe en général bien au-delà des 3 000 euros. Mais de quoi chambouler des équilibres vieux de quelques décennies.
Pas facile de savoir combien Apple a, vraiment, vendu de montres connectées. Et plus encore de bracelets, car le secret de ses marges est aussi là. Toutefois, Juniper Research estime que le géant de Cupertino a vendu l'an passé 8,8 millions d'Apple Watch… et IDC 13 millions ! Selon l'étude annuelle suisse de référence, celle de l'analyste René Weber, de la banque Vontobel, Apple (4,5 milliards de francs suisses de chiffre d'affaires) aurait dépassé Omega (2,06) et Cartier (2,01), et talonnerait déjà Rolex (4,9). Une étude fièrement citée par Tim Cook durant sa keynote. En cinquième position se trouverait le fabricant de bracelets connectés Fitbit (1,7), devant Patek Philippe (1,3), Longines (1,2) et Tissot (1,0). Un bel exploit, donc, en 18 mois de présence sur le marché horloger, pour le géant californien.
En général, les montres connectées, on les aime ou on les déteste. Et, surtout, on ne cesse de s'interroger sur leur utilité et sur leur autonomie. Aussi bien Apple que Samsung tiennent d'ailleurs à ce que nous les considérions comme… des montres. Avec des fonctionnalités connectées en sus, certes, mais d'abord un objet usuel, courant, à porter au quotidien. Remplacer la montre classique, mécanique ou à quartz, et résister à la concurrence des références du sport, de la course et du fitness (Fitbit, Garmin…), telle est la mission de celle qui, désormais, s'appelle l'Apple Watch Series 2.
À nouvelle génération légères améliorations. Sans révolution, cette réincarnation lancée tout juste un an et demi après son aînée fait mieux en bien des domaines, ce qui n'était pas toujours compliqué, il est vrai. Premier atout : sa résistance renforcée à l'eau, qui permet aussi bien de se doucher que de nager en la portant (si tant est que vous le désiriez vraiment…) L'astuce technique pour rejeter grâce au son l'eau qui pourrait entrer dans le haut-parleur est bluffante. Dit autrement au lieu de tresser des lauriers, l'Apple Watch fait enfin aussi bien que… n'importe quelle montre à quartz lambda, à savoir être étanche à 50 mètres. À cela s'ajoute un nouveau boîtier en céramique pour l'Apple Watch Edition (celui de l'Apple Watch originelle était en aluminium léger) présenté comme quatre fois plus résistant que le précédent. Il ne reste plus qu'à vérifier…
Mais c'est certainement l'intégration d'un GPS qui constitue la principale amélioration de cette montre connectée, qui était clairement en retard sur ses concurrents outdoor en la matière. Que l'on marche en ville, que l'on coure ou que l'on fasse du vélo, son utilité est évidente. Reste à mesurer à quel point cela dévore ou non son autonomie, comme pour les smartphones. On se pose d'ailleurs la même question pour l'application Pokémon Go pour Apple Watch présentée durant cette keynote de rentrée. Attraper des Pokémon avec une montre connectée, est-ce bien raisonnable ?
Plus de neurones, mais quelle autonomie ?
Faute de mouvement mécanique et de complications exotiques, il faut bien se résoudre à parler un peu électronique : fidèle à la loi de Moore, la nouvelle Apple Watch surclasse son aînée, avec un processeur S2 double coeur jusqu'à 50 % plus rapide que le précédent, affirme Apple, capable de rafraîchir l'affichage au rythme de 60 images par seconde. L'écran de la montre est aussi plus brillant, et donc plus lisible en plein soleil. Pour faire fonctionner tout cela de façon plus fluide, Apple compte sur la version 3 de son OS horloger connecté, permettant d'accéder plus facilement aux apps.
Mais la question cruciale, et celle qu'il faudra vérifier dès qu'il sera possible de tester cette nouvelle smartwatch signée Apple, c'est bien celle de l'autonomie. La première génération peinait à boucler la journée, et son câble de recharge par induction ne brillait pas par sa discrétion. Cette fois, entre GPS et nouvelles fonctionnalités dédiées aux pratiques sportives, comment ne pas être sûr d'être déçu, là où la moindre montre à quartz (et à pile) propose deux ans d'autonomie, et une montre mécanique Swiss Made de qualité au moins deux jours pleins. Dernier regret, et non des moindres, mais certainement toujours pour une question de batterie : il faudra sans doute attendre encore une ou deux générations d'Apple Watch pour pouvoir y intégrer une carte SIM et se passer réellement de son smartphone. En même temps, comment s'étonner que le géant de Cupertino ne souhaite pas que l'on puisse trop rapidement se passer du terminal qui représente à lui seul 60 % de ses profits ?
Et le prix, nous direz-vous ? De ce côté, les choses tendent à se calmer, hors édition Hermès. L'Apple Watch Series 1 est proposée à 319 euros, quand l'Apple Watch Series 2, disponible le 16 septembre, le sera à partir de 419 euros, de même que le modèle Nike+, disponible a priori courant octobre. Bracelet Hermès oblige, l'Apple Watch Hermès s'affiche à partir de 1 349 euros, fidèle à son positionnement de luxe. Enfin, la nouvelle Apple Watch Edition en céramique sera disponible à partir de 1 449 euros. La céramique vaudrait-elle plus cher que l'or ? Allez savoir…
Reste, encore et toujours, à trancher entre une montre mécanique Swiss Made de qualité, telles une Frédérique Constant ou une Oris, voire une montre made in France dotée d'un mouvement suisse comme les nouvelles Michel Herbelin, et une montre connectée, certes désirable, mais que l'obsolescence programmée et le vieillissement accéléré que connaît tout produit high-tech conduisent à l'inutilité la plus totale à l'horizon 2018. Bienvenue dans l'ère… du luxe jetable !
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Artisanat d'art : dessine-moi un papillon…
SIHH 2017 - La nature s'enchante et s’anime grâce au papillon automate de la nouvelle montre Lady Arpels de Van Cleef & Arpels.
Motif cher à la maison horlogère et joaillière Van Cleef & Arpels depuis les années 1920, le papillon se dévoile cette année sous un nouveau jour, à l'occasion de l’édition 2017 du SIHH. Cette fois, c'est une montre intégrant un papillon automate qui vient enchanter la nature, dans un étonnant exercice de luxe et d'artisanat d'art. Sous la glace du cadran, un monde de poésie champêtre se dévoile, rythmé par un délicat papillon posé sur une fleur. Tandis que les heures et les minutes s’écoulent discrètement à droite, ce dernier prend vie en battant des ailes de façon aléatoire : deux à cinq fois de suite en fonction de la réserve de marche.
Lorsque la montre est au repos, le papillon se déclenche à intervalles irréguliers, 19 fois en une heure, totalisant ainsi jusqu’à une centaine de battements. Le rythme s’accélère lorsque la pièce est portée, le même nombre de battements est alors atteint en un temps plus court : par exemple 30 minutes seulement si les mouvements du poignet sont actifs. Ce spectacle gracieux est également disponible à la demande, une pression sur le bouton poussoir suscitant alors cinq battements consécutifs.
Afin de réinterpréter à la fois la vitalité et la délicatesse de la nature dans les décors de cette montre, la maison horlogère a sélectionné plusieurs métiers d’art, tous maîtrisés par les artisans des ateliers horlogers Van Cleef & Arpels, à Meyrin. Intégralement réalisé dans le canton de Genève en Suisse, le cadran rassemble ainsi différentes techniques d’émail. Le papillon, dont les ailes s’habillent de deux nuances d’émail plique-à-jour, apparaît sur une fleur en nacre sculptée, aux reflets irisés.
L’émail champlevé, qui offre une douce tonalité bleutée aux fleurs, se prolonge sur les feuillages, également parés d’un dégradé d’émail plique-à-jour courbe. Grâce à ce nouveau procédé développé spécifiquement par Van Cleef & Arpels, la transparence de la matière se conjugue à un effet de volume qui renforce la profondeur du cadran.
La perspective est également accentuée par l’arrière-plan, où la lune en émail paillonné se reflète dans l’eau sertie de saphirs bleus, mauves et violets. Diamants ronds et taille poire ponctuent également ce spectacle d’étincelantes corolles. La scène se poursuit au dos de la montre grâce à un décor gravé sur le fond de boîte en or blanc, et jusque sur la masse oscillante, élégamment dévoilée. Petit tour d'horizon en images dans les coulisses d'une création d'exception...
Attention, chéri, ça va couper… Aussi beaux et inutiles qu'une montre de nos jours, les couteaux d'exception se piquent du temps qui passe…
Le monde des collectionneurs d'objets de luxe est peuplé de créatures étranges..., mais qui se ressemblent. Du moins, celles qui collectionnent les jouets pour hommes, adeptes de la précision, du soin du détail qui éveille le mâle épicurien. Parmi ces fantasmes et plaisirs se trouvent aussi bien l'automobile de luxe que l'horlogerie et, bien souvent, les couteaux. Tous aussi inutiles les uns que les autres au XXIe siècle. Donc rigoureusement indispensables !
Un salon dédié aux couteaux de collection, le FICX (Forum international du couteau contemporain) en rassemble les amateurs. Pendant deux jours, à la rentrée, il dévoile le meilleur des fines lames d'aujourd'hui, dont certaines ne cachent pas leurs affinités horlogères. Il faut dire que les passerelles entre les deux univers sont évidentes, multiples, et permettent à l'amoureux de belles tocantes d'élargir son univers de collectionneur de manière cohérente.
Parmi les trouvailles détectées, trois marques sortent du lot. Alain Valette est la première. L'homme est doté d'une imagination mécanique qui frise le génie – ou la folie, au choix. Sa dernière invention ? Eureka, un couteau dont le corps est réalisé à partir d'authentiques composants horlogers et dont la lame se déplie à l'aide d'une couronne, à l'image d'un remontoir. Ludique, technique, la pièce s'inscrit dans un vaste projet d'Alain Valette, Le Rêve de Chronos, dont le couteau lie passé, présent et avenir.
Alain Grangette est un autre féru de lames et d'horlogerie – ou, dans son cas précis, d'astronomie. L'homme a conçu un couteau intégrant un cadran solaire. On retrouve dans sa création toute la terminologie horlogère : platine en titane, finition perlée, inserts en nacre, vis bleuies, etc. Au centre du manche se niche un véritable cadran solaire qui se déploie grâce à un mouvement miniaturisé et caché. On est ici proche, très proche, des automates qui ont fait les grandes heures de l'horlogerie mécanique de la fin du XVIIIe siècle, associé à un pur métier d'art niché dans la Creuse. Et le cadran solaire est évidemment fonctionnel !
Deux derniers artisans se distinguent également par leur mariage de coutellerie et d'horlogerie. Au-delà des Alpes, il y a Corrado Moro. Sa création « Tourbillon » se déplie de manière traditionnelle, mais sa charnière évoque, quoique de manière relativement lointaine, un tourbillon horloger. Enfin, en France, Cyrille Lièvre propose quelques intéressantes réalisations pour se faire la main (et la lame), à base de composants horlogers appliqués sur un corps façonné telle une platine. L'inspiration horlo-steampunk s'est greffée sur ce couteau piémontais à lame damas, manche laiton avec éléments d'horlogerie et anneau de bélière mobile... pour seulement 280 euros.
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