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jeudi, mai 31, 2018
Un bracelet en denim chez ABP
Le jean fait partie de notre quotidien ; pantalon, chemise, veste, cette matière totalement intemporelle nous accompagne depuis des années, faisant fi des modes et des tendances. Depuis quelques années, le denim s’est invité dans le monde du luxe et notamment dans l’industrie horlogère. Sachez qu’il est, de nos jours, possible de vous faire fabriquer, chez ABP par exemple, un strap en jean sur-mesure.
Depuis cinq ans, le cadran bleu est devenu un nouveau classique de l’horlogerie. En effet, avec le temps, cette couleur s’est imposée comme une nouvelle « norme » et désormais, toutes les grandes marques proposent au sein de leurs collections, au moins, voire plusieurs cadrans bleus.
Dans ce contexte, pas étonnant que les bracelets en jean aient le vent en poupe puisqu’ils s’accordent à merveille avec ces cadrans… Avant d’aller plus loin, rendons à César ce qui lui appartient ! C’est Hublot qui a lancé la mode des bracelets de montres en « denim » en 2013, notamment avec une Classic Fusion réalisée en série limitée pour Chronopassion à Paris.
Depuis, certaines marques se sont essayées au « jean » avec plus ou moins de succès d’ailleurs… En réalité, le mieux est d’opter pour le sur-mesure, ce qui vous permet de choisir absolument tous les petits détails qui feront que votre bracelet sera absolument unique. La plupart des fabricants de straps sur-mesure propose au moins une toile de jeans (deux chez Camille Fournet), mais peu en offrent autant qu’ABP à Paris. En effet, au sein de sa boutique de la place Saint-Honoré, vous pourrez choisir parmi une dizaine de toiles que vous pourrez associer à des coutures jaunes or pour rester dans l’esprit jean à l’état pur, ou bleues pour atténuer justement l’effet denim et jouer principalement sur la couleur bleue. Compter dans les 215 euros.
Pour ce qui est des passants, là encore, les choix sont nombreux : vous pouvez opter pour un veau marron qui rappellera les étiquettes qui se trouvent à l’arrière de vos pantalons ou alors, vous pourrez privilégier un cuir bleu pour jouer la carte du ton sur ton. Compte tenu du côté « sportwear » de la toile denim il vaut peut-être mieux, cependant, l’
Petite astuce : si vous trouvez votre bracelet « trop bleu » ou « trop neuf », vous pouvez le gratter avec le dos d’une éponge, il prendra alors une teinte plus claire, comme s’il avait été délavé. Et pour ceux qui souhaitent arborer un aspect « usé », tirez quelques fils et le tour est joué !
Naturellement, le bracelet en jean s’accorde parfaitement avec un cadran bleu, encore faut-il que les deux bleus aillent bien ensemble donc emmenez toujours votre montre avec vous-même si vous connaissez parfaitement les mesures. Sinon, le denim se marie aussi très bien avec des cadrans blancs ou dorés. L’association avec une montre de ville n’est pas inintéressante non plus, mais à voir selon les modèles. A l’origine le terme de « denim » provient de « serge de Nîmes » qui était une toile française fabriquée à partir de laine et de soie. Plus tard, au début du 19ème siècle, ce tissu a commencé à être réalisé aux Etats-Unis en coton. On connait la suite…
On connait tous l’histoire de la poule aux œufs d’or… Eh bien, il semblerait que ces fameux œufs viennent de prendre vie grâce à la Monnaie de Paris qui, en collaboration avec le chef Guy Savoy, vient de « pondre » une surprenante collection de pièces de monnaie où l’œuf est à l’honneur en or ou en argent.
Installé depuis 2015 dans l’écrin entièrement repensé du bâtiment historique de la Monnaie de Paris, le Restaurant Guy Savoy avait vocation à se rapprocher, presque fatalement, de la Monnaie de Paris... Outre leur proximité géographique, ces deux maisons exercent chacune un métier d’artisanat d’art : la haute gastronomie pour le chef étoilé d’un côté, et l’art monétaire pour le tenant de la frappe des métaux de l’autre.
Cuisinier multi-étoilé, Guy Savoy a reçu depuis son apprentissage, dans les années 60, les plus hautes distinctions*. Le chef n’est jamais aussi heureux que lorsqu’il transforme ses ingrédients, les faisant passer de « l’état de comestibilité à l’état de plaisir ».
Mobilisant les talents, mettant en valeur les saveurs et le fruit du travail des meilleurs producteurs, ce créateur conçoit en cuisine, les assemblages les plus fins. Il est aussi l’un des rares grands chefs à s’être intéressé à la particularité de l’œuf. À la fois ingrédient et plat, la nature multiple de l’œuf l’a conduit à envisager toutes les manières de l’accommoder, en toute liberté.
Pour Guy Savoy, l’œuf est « un deuxième sel de la terre ». Essentiel à sa cuisine, cet ingrédient-plat occupe par conséquent une place majeure dans le décor de cette pièce d’un kilo d’or pur alliant or rose, or jaune et or blanc.
Pour traduire avec créativité la simplicité et le mystère de cet incroyable aliment, le maître-graveur a imaginé une forme de caquelon à l’intérieur duquel certains éléments remarquables du lexique gastronomique de Guy Savoy, comme l’œuf au plat à la truffe noire, ont été fidèlement transposés.
La réalisation d’un plâtre, longuement repris à la main par le maître-graveur, a donné lieu à une première esquisse en volume. Révélant dès ce stade toute sa délicatesse, le décor sobre et détaillé a permis d’imaginer le subtil jeu de lumières qui allait se mettre en place grâce à l’assemblage et au sertissage ingénieux des trois ors une fois la pièce frappée jusqu’à la réalisation de la truffe en feuille d’argent qui en reproduit fidèlement les veines.
Frappée à seulement 11 exemplaires, en écho à la gastronomie rare et précieuse de Guy Savoy, cette pièce d’un kilo d’or pur -130.000 euros tout de même, mais on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs- met en exergue son univers. L’or rose galbé tel un caquelon évoque le cuivre des ustensiles traditionnels de cuisson. L’or blanc devient albumine, l’or jaune semisphérique le vitellus de l’œuf au plat et l’argent avec un dépôt sélectif noir une lamelle de truffe.
Le pourtour de l’assiette évoque dans des entrelacs gracieux les quatre éléments indispensables au travail alchimique du cuisinier : le feu pour la cuisson, la terre nourricière, l’eau, vivier de richesses, et l’air, si nécessaire à certaines recettes.
Placée au revers de la pièce, l’empreinte de la main droite de Guy Savoy rappelle que la gastronomie est avant tout un travail artisanal. Au creux de sa paume, à la manière d’un tatouage, une autre main, celle cette fois du graveur de la Monnaie de Paris, a ciselé une nature morte composée d’un artichaut, d’un Saint-Pierre, d’une huître, d’un citron… autant d’ingrédients phares choisis dans la carte.
Ctte pièce est présentée dans un écrin en fibre de carbone, matière très présente chez Guy Savoy. Une cloche en porcelaine noire, percée d’une cheminée, la protège des regards. A noter que d’autres déclinaisons en or ou argent, moins chères et moins exclusives existent également.
*3 Étoiles au Michelin, 5 Toques au Gault&Millau, 4 Coqs au Bottin Gourmand, 3 assiettes au Guide Pudlowski, « Meilleures tables de Paris » au Guide Lebey, « AAA » au 5-Diamond Awards et… « Meilleur Restaurant du Monde » sur La Liste 2017 !
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